La rédaction compte maintenant 14 journalistes (12 à plein temps et deux à mi-temps), sans compter des pigistes, à Bruxelles, Berlin, Londres, Varsovie, Washington, ou Pékin. Son ambition : anticiper et décrypter la fabrication législative ayant un impact sur les acteurs français, avec une exigence quotidienne de précision et de clarté.
Chaque recrutement de journaliste prend du temps : la bonne personne doit apporter une expertise politique et sectorielle, mais aussi s’intégrer à notre dynamique collective. Cette sélection, parmi plusieurs centaines de candidats, est indispensable pour améliorer sans cesse notre pertinence.
Grâce à des bureaux à Paris et Bruxelles (depuis 2016), nous sommes toujours plus au cœur des politiques : là où se prennent les décisions, où se négocient les compromis, où s’élaborent les textes.
Notre quatrième édition, Pouvoirs, lancée en janvier, est, de loin, celle qui connaît le plus fort démarrage. Ses quatre journalistes dédiés permettent aux professionnels de connaître les gens, les textes, les institutions et les pratiques qui font l’écosystème politique, de décrypter les mutations de l’ère Macron, de l’Europe, ou encore des métiers liés aux affaires publiques.
Dans les années qui viennent, nous continuerons à développer de nouvelles éditions sectorielles —suggestions bienvenues.
Depuis 2013, nous travaillons sans relâche à créer les conditions concrètes de notre indépendance. Par conviction, mais aussi parce que nous pensons que nous ne pouvons pas produire des informations dignes de votre confiance sans certaines garanties. Lesquelles ?
Un modèle de revenus basé sur les abonnements, c’est l’assurance d’une incitation économique à l’indépendance. Pas de risque de pression des annonceurs, de tentation d’auto-censure, ou de course au sensationnalisme. Un seul client : le lecteur. Une seule fidélité : l’info.
Sur les 12 derniers mois, les abonnements représentent 98% de nos ventes. Les autres revenus (cession de droits à des agrégateurs, ventes à l’unité, publicité, événementiel) sont maintenant marginaux. Nous avons d’ailleurs pris la décision d’arrêter totalement la publicité et l’événementiel, dès 2018.
Sans rentabilité, l’indépendance de la presse n’est qu’un mirage. Et ça y est, nous y arrivons. En 2017, pour la première fois, les deux premières éditions, Énergie et Numérique, lancées il y a quatre ans, dégageront ensemble une capacité d’autofinancement (hors subventions) positive.
Cette rentabilité est atteinte grâce à la croissance régulière de nos ventes, qui s’accélère même.
Contexte a toujours présenté un résultat net positif depuis sa création (exercices 2013–2014, 2015, 2016).
91 % du capital est détenu par l’équipe. La liste détaillée des actionnaires est consultable dans les mentions légales.
Jusqu’à présent, nous avons pu financer notre développement en vendant très peu du capital de l’entreprise, grâce à environ 1,5m€ de subventions, détaillées dans chaque présentation annuelles de nos comptes (FINP, FSDP, PIA, dons), et à 200k€ de prêts (IFCIC).
À Contexte, nous croyons au principe de la séparation de l’Église (les journalistes) et de l’État (le business). Chacun son rôle et ses responsabilités.
Nous préparons depuis plusieurs mois une charte déontologique, qui nous engagera publiquement à respecter un certain nombre de pratiques. Vous en entendrez parler bientôt…
Notre métier, c’est l’information politique experte. Jusqu’à présent, nous l’avons fait via du contenu éditorial. Nous continuerons à le faire, car rien ne remplacera jamais les journalistes pour dénicher un projet de texte, l’analyser, le contextualiser, ou encore expliquer son impact.
Mais l’information utile aux professionnels vient aussi des données brutes. Notre monde fourmille toujours plus de ces données, grâce aux institutions, qui se convertissent progressivement à l’open data, ou grâce aux réseaux sociaux. En les travaillant bien, elles peuvent offrir une réactivité et une exhaustivité qu’aucun humain ne pourra jamais permettre.
C’est pourquoi nous allons lancer, dans les années qui viennent, plusieurs outils en ligne autour de données : “Contexte Data”.
Le premier outil, qui sortira ce 26 septembre, permettra de simplifier radicalement la veille parlementaire française. Sa fonction est d’aider les professionnels à :
Nous croyons à la complémentarité et à l’enrichissement mutuel du journalisme et des données. Au service d’une ambition : offrir à nos abonnés les meilleures infos, expertes et indépendantes.